Le principal parti d’opposition d’Afrique du sud a envoyé une demande à la police pour demander l’ouverture d’une enquête sur les allégations de corruption à l’encontre de deux responsables de l’organisation du Mondial 2010, rapporte la BBC.
La plainte de l’Alliance Démocratique (DA) porte sur Danny Jordaan et Molefi Oliphant qui ont conduit au succès du dossier sud-africain. Selon des allégations 10 millions de dollars auraient été versés pour obtenir le droit d’organiser la coupe du monde, la première sur le sol africain.
Le gouvernement sud-africain et les dirigeants du football ont démenti ces allégations.
La police de Cape Town est obligée d’enquêter sur la plainte et cela pourrait conduire à un procès en justice, selon Milton Nkosi, correspondant de la BBC à Johannesburg.
Selon le porte-parole du parti, Solly Malatsi, Jordaan, président du comité de candidature en 2007, et Oliphant, président de la fédération sud-africaine à l’époque, ont donné des instructions aux officiels de la FIFA pour autoriser le versement de 10 millions de dollars à la Concacaf (confédéraion de l’Amérique du nord, du centre et des Caraïbes).
Malatsi a indiqué que son parti à décidé d’agir après l’annonce par le ministre des sports, Fikile Mbabula, que l’ouverture officielle d’une investigation sur les allégations de corruption n’a pas été ouverte en raison de l’absence d’une requête.
En début de cette année, des enquêteurs américains ont indiqué que la majeure partie des 10 millions de dollars ont abouti dans les poches du vice-président de la FIFA, Jack Warner.
Warner qui a démenti avoir mal agi a été inculpé aux Etats-Unis de chefs d’accusation de corruption et de racket.
Jordaan est l’actuel président de la fédération sud-africaine et maire de Nelson Mandela Bay Metro à Port Elizabeth, dans la province orientale du Cape.