La Présidence du gouvernement a décidé “de mesures sévères” suite aux violences qui ont accompagné cette année certaines “dakhlas” au bac Sport, a indiqué jeudi le ministre chargé des relations avec les instances constitutionnelles et la société civile, Kamel Jendoubi.
Les Dakhlas, manifestations festives organisées par les élèves lors des compétitions du bac sport, ont été marquées cette année par des actes et un contenu faisant l’apologie des idéologies violentes.
Ces agissements portent atteinte à l’image de la Tunisie dans sa lutte contre le racisme et le terrorisme, a dit M. Jendoubi dans une déclaration de presse à la Kasbah.
Parmi les dakhlas exécutées cette année, trois manifestations ont fait l’apologie du terrorisme, du nazisme et du racisme, a-t-il expliqué.
Le gouvernement prendra “des mesures sévères” et strictes à l’encontre de ces pratiques, insistant sur l’impératif de protéger les jeunes Tunisiens des courants qui incitent à la haine via les réseaux sociaux et internet.
“Ces dakhlas interviennent à un moment où des militaires et des forces de l’ordre se sacrifient pour défendre le pays contre le terrorisme”, a regretté M. Jendoubi.
“Il s’agit aussi d’un moment où la Tunisie cherche à adresser un message rassurant à l’étranger et à montrer la réussite du modèle Tunisien”, a insisté le ministre, qui a évoqué les préparatifs en cours pour le pèlerinage de la Ghriba, témoin de la fidélité de la Tunisie à son Histoire, son ouverture sur l’autre et sa tolérance.
Les agissements qui ont eu lieu à l’occasion de certaines Dakhlas “n’ont aucun lien avec la morale et la créativité”, a estimé M. Jendoubi, soulignant toutefois que certaines autres manifestations festives étaient plus intéressantes, rendant hommage aux enseignants (Gafsa), aux soldats (Monastir), aux martyrs de la Nation (Tataouine) et à la cause palestinienne (Bizerte).