La Tunisie a été sollicitée de ratifier le Traité sur la Charte de l’énergie. Cette demande a été présentée, mardi, par le Coordinateur de la Charte de l’Energie pour la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord), Nidal Abdallah Tayeh, au ministre des Affaires étrangères, Mongi Hamdi.
Ratifié par certain pays maghrébins, ce Traité permet aux pays membres de bénéficier des expertises de l’Organisation, notamment en matière d’élaboration des politiques et programmes nationaux en matière d’énergie renouvelable, a expliqué Nidal Abdallah Tayeh. Ce traité, a expliqué le responsable de la Charte de l’Energie, est une convention multilatérale qui englobe les différents volets de la coopération énergétique.
« Le Traité a pour objectif de favoriser une coopération durable dans le secteur de l’énergie, d’éliminer les obstacles au commerce et de mettre en place des conditions- cadre non discriminatoires dans ce domaine », lit-on dans le texte du Traité sur la Charte de l’Energie.
Selon un communiqué rendu public, jeudi, par le département des Affaires étrangères, le chef de la diplomatie tunisien a promis de soumettre cette demande aux autorités compétentes tunisiennes, pour l’examiner et prendre une décision définitive à ce sujet.
Siégeant à Bruxelles, La Charte de l’énergie est une organisation autonome fondée en 1991 sur la base d’une déclaration politique non contraignante dans laquelle les Etats des anciens blocs de l’Est et de l’Ouest manifestaient leur volonté de collaborer plus étroitement dans le domaine de l’énergie.
Les dispositions commerciales du Traité ont été révisées en 1998, dans le but d’adapter intégralement le Traité aux dispositions de l’Accord sur l’OMC de 1994 et de l’étendre aux équipements liés à l’énergie. En adhérant au Traité sur la Charte de l’énergie, chaque Etat, qu’il soit membre de l’OMC ou non, s’engage à appliquer les règles de l’OMC (non-discrimination, transparence), dans les échanges de matières et produits énergétiques.