L’hépatite C : Symptômes, transmission, et traitement,…

Par : Autres

L’hépatite C est une maladie du foie causée par le virus de cette maladie. La gravité de l’hépatite C est variable: elle peut aller d’une maladie bénigne durant quelques semaines à une maladie grave sur la vie entière, pouvant évoluer vers la cirrhose ou le cancer du foie.hepatite-cLe virus de l’hépatite C se transmet par contact avec le sang d’une personne infectée. Environ 150 millions de personnes sont infectées chroniquement par le virus de l’hépatite C et plus de 350.000 individus meurent chaque année de pathologies hépatiques liées à l’hépatite C. L’hépatite C peut être guérie avec des antiviraux. Il n’existe actuellement aucun vaccin contre l’hépatite C; néanmoins, la recherche à ce sujet se poursuit.

On rencontre l’hépatite C partout dans le monde. Les pays subissant un taux élevé d’infection chronique sont l’Égypte (15%), le Pakistan (4,8%) et la Chine (3,2%). On pense que le mode de transmission responsable dans ces pays est l’utilisation de matériel d’injection contaminé.

La transmission du virus de l’hépatite C s’effectue le plus souvent par exposition à du sang infectieux dans les situations suivantes:

réception d’une transfusion sanguine, de produits sanguins ou d’un greffon contaminés;
injections réalisées avec des seringues contaminées ou blessures par piqûre d’aiguille en milieu de soins;
utilisation de drogues injectables;
naissance chez une mère infectée par l’hépatite C.

L’hépatite C peut se transmettre lors de rapports sexuels avec une personne infectée ou encore lors du partage d’objets personnels contaminés par du sang infectieux, ce dernier mode de transmission étant moins courant.

L’hépatite C n’est pas propagée par le lait maternel, les aliments ou l’eau ou encore par un simple contact tel qu’une étreinte, un baiser ou le partage de nourriture ou de boissons avec une personne infectée.
Symptômes

Traitement

L’hépatite C ne nécessite pas toujours un traitement. Il existe 6 génotypes de l’hépatite C susceptibles de répondre différemment au traitement. Un dépistage précis est donc nécessaire avant de commencer à traiter afin de déterminer l’approche la plus appropriée pour le malade.

Prévention primaire

Il n’existe pas de vaccin contre l’hépatite C. Il est possible de réduire le risque d’infection en évitant:

les injections inutiles ou à risque;
les produits sanguins à risque;
la collecte et l’élimination dans des conditions dangereuses des objets tranchants ou piquants;
la consommation de drogues illicites et le partage du matériel d’injection;
les rapports sexuels non protégés avec des personnes infectées par le VHC;
le partage d’objets personnels tranchants ou piquants pouvant être contaminés par du sang infecté;
les tatouages, les piercings et les actes d’acuponcture pratiqués avec du matériel contaminé.

Lire aussi: Tunisie – Santé : 18 cas d’Hépatite C à Thala