Sur terrain, la situation est loin d’être aussi idyllique. Les ONG, leurs représentants, leurs personnels hyper payés, résident dans des hôtels climatisés, se déplacent dans des véhicules confortables, et présentent des shows très convenables, dès qu’il y a des représentants des médias.
Le mondain, ça les connaît, assure Siwar, journaliste de Radio Gafsa qui s’est rendue à Ras Jédir et qui a enregistré des témoignages de militaires sur place: «Seules les ONG qui viennent des Emirats arabes unis assurent».