L’Algérie, le Maroc et l’Egypte ont condamné la lâche attaque terroriste de mercredi dernier, qui avait fait 15 morts et 23 blessés dans les rangs de l’armée tunisienne, exprimant leur solidarité avec le gouvernement et le peuple tunisiens face à cette dure épreuve.
Le président de la République provisoire, Mohamed Moncef Marzouki, a reçu de son homologue algérien Abdelaziz Bouteflika, en son nom personnel et en celui du peuple algérien frère, un message dans lequel il lui fait part du soutien à la Tunisie dans sa lutte contre le terrorisme. Le chef de l’Etat algérien s’est dit persuadé que ce crime ignoble “n’entamera jamais la détermination du peuple tunisien à faire front au terrorisme”.
De son côté, le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a stigmatisé, dans un entretien avec son homologue tunisien Mongi Hamdi, cet “acte lâche”, réaffirmant la solidarité de l’Algérie avec la Tunisie.
Il a dit ne jamais douter de la capacité du peuple tunisien à surmonter cette épreuve et, “comme avait réussi à le faire le peuple algérien avant lui, à éradiquer définitivement le terrorisme”, affirmant que “la Tunisie continuera d’aller de l’avant dans son oeuvre en cours pour l’édification d’un Etat nouveau, fort et sûr”.
Le Roi Mohammed VI du Maroc a lui aussi adressé au président Mohamed Moncef Marzouki un message de condoléances et de sympathie dans lequel il a exprimé son indignation de “cet ignoble forfait terroriste” et sa solidarité avec le gouvernement et le peuple tunisiens face à ces actes criminels honnis par l’islam. L’Egypte, par la bouche du porte-parole de son ministère des Affaires étrangères, Badr Abdel-Ati, a condamné avec force l’attaque terroriste du Mont Chaambi.
Le terrorisme, a-t-il dit, est “un fléau planétaire qui n’est lié ni à une religion déterminée ni à un peuple, mais s’emploie à saper la stabilité et le développement partout dans le monde”. C’est ce qui commande, a-t-il ajouté, “la conjonction des efforts régionaux et internationaux pour y faire face et l’éliminer”.