Le ministre nahdhaoui des Affaires religieuses, Noureddine Khademi, est connu pour ses prêches incitant à la violence et au djihad dans le monde, particulièrement en Syrie, ce qui lui a valu le surnom de ” l’Imam du djihad”, et ce à cause de son passé d’imam proche de la mouvance salafiste, et sa connivence à peine voilée avec Ansar Achariaâ.
En observant de près la photo prise le jeudi 3 mai 2012, lors de l’arrivée à Tunis de Youssef Al Qaradawi, on y voit, de droite à gauche : Noureddine Khadmi, Youssef Al Qaradawi et Rached Ghannouchi (président-fondateur d’Ennahdha).
Et une autre photo dans laquelle on aperçoit l’affection que porte notre ministre des Affaires religieuses à Abou Iyadh, le djihadiste le plus recherché aujourd’hui en Tunisie.
Rappelons que le ministère de l’Intérieur avait affirmé qu’Ansar Al-Chariaâ a été classé comme organisation terroriste du fait de son implication présumée dans les actes terroristes les plus retentissants depuis la Révolution et de ses liens avec Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).
Par ailleurs, le MI a lancé, le 21 aout 2013, un mandat d’arrêt national et international contre Abou Iyadh pour son implication dans les assassinats de Brahmi et Belaïd.
Pour certains analystes, le parti islamiste au pouvoir a sa part de responsabilité dans l’émergence de la violence en Tunisie. D’ailleurs, Abou Iyad n’a pas manqué de conseiller Ennahdha, dès l’annonce du classement d’Anchar Achariaa comme “organisation terroriste”, de “commencer à balayer devant sa porte” -entendre par-là “dans ses rangs”. C’est tout dire.