
« La dissolution de la direction de la sûreté de l’Etat, qui avait longtemps étouffé les libertés, ne signifie point l’absence de services de renseignements, de brigades antiterroristes et de police spécialisée », a lancé le ministre de l’intérieur Lotfi Ben Jeddou. A cet égard, il a tenu à préciser que les brigades antiterroristes en Tunisie sont classées troisième à l’échelle mondiale en termes de compétence.
« Les interventions des forces de sécurité ont permis l’arrestation de 39 personnes qui appartenaient la faction « Okba Ibn Nafaa » relevant du groupe d’Al-Qaida au Maghreb islamique » a-t-il ajouté.
Le ministre de la Défense nationale Rachid Sabagh a, pour sa part, confié que l’armée a mené, depuis décembre dernier, près de 2013 opérations de ratissage dans les zones montagneuses et frontalières.
De son côté, le ministre de la justice Nadhir Ben Amou a indiqué que malgré les appels réitérés depuis le 14 janvier 2011, en faveur de son annulation, la loi anti-terroriste sera mise en application après l’introduction de certains amendements garantissant les droits humains.




