Selon le ministère de l’Intérieur, les données et spéculations rapportées dans l’article publié mardi par le site Nawaat et intitulé: “Enquête d’investigation: l’aéroport de Tunis-Carthage, une caserne de la police parallèle” sont “dénuées de tout fondement”. Ceux qui sont derrière ces fausses informations destinées à porter atteinte à l’appareil de sécurité, à en perturber le fonctionnement et à faire douter de ses responsables “ne réussiront pas à déstabiliser le processus de réforme de l’institution sécuritaire et ne pourront pas empêcher que soit consacrée la sécurité républicaine neutre”, ajoute le ministère.Le ministère souligne mercredi dans un communiqué dont l’agence TAP a reçu une copie, que ces données et déductions constituent “le prolongement d’une campagne de stigmatisation ciblant les divers services du ministère, y compris la brigade de protection des avions à l’aéroport de Tunis-Carthage”. Cette campagne “est conduite, depuis quelque temps, par des parties touchées dans leurs intérêts autrefois protégés par l’ancien dispositif de sécurité à l’aéroport, en particulier dans le domaine de la contrebande, et qui rendaient divers services à des éléments liés à l’ancien régime”, selon le communiqué.
Au cours de l’année 2012, un mouvement de mutations opéré à l’aéroport de Tunis-Carthage, avait concerné les divers services et brigades, dont la brigade de protection des avions, dans le cadre d’une opération de réforme”, rappelle le ministère, ajoutant en substance: “Il semblerait que ces mutations et changements aient touché les intérêts suspects de certains qui se seraient trouvés amenés à diffuser des allégations et des mensonges concernant les nouveaux responsables sécuritaires, dans une tentative, de leur part, de les décourager et de les faire apparaître comme des gens incapables de remplir les missions qui leur sont confiées”.
Le ministère réaffirme par ailleurs que “tous les agents des forces de sécurité intérieure affectés à l’aéroport de Tunis-Carthage ou à d’autres unités sécuritaires ne relèvent d’aucune partie politique et s’en tiennent au principe de neutralité et à l’accomplissement de leurs obligations dans le respect de la loi”.
La brigade de protection des avions à l’aéroport de Tunis- Carthage, indique encore le communiqué, avait été créée dans les années 1970 “. “Tous ses cadres et agents répondent aux standards internationaux et reçoivent une formation et un recyclage continus afin de parfaire leurs aptitudes professionnelles et techniques, les maintenir en bonne condition physique, outre le renforcement de leurs connaissances des législations internationales relatives à l’aviation civile”.