En tout cas jusqu’au 9 septembre 2012, selon les déclarations du procureur général du Qatar qui vient d’affirmer que son pays a pris les dispositions juridiques nécessairtes dès reception de cette demande d’extradition.
Des responsables qataris ont émis mardi 11 septembre des réserves quant à la mesure d’éloignement du gendre du président déchu, Sakher El-Materi sur fond de divergences de vues des responsables Tunisiens à ce sujet.
Ces réserves ont été émises, mardi, en marge du forum arabe pour la restitution des avoirs spoliés qui se tient dans la capitale qatarie Doha.
Le ministre qatari de la Justice, Hassan El Ghanem a affirmé n’être pas au courant de la mesure d’éloignement de Sakher El-Materi du territoire Qatari, indiquant en revanche que son pays, qui a soutenu les révolutions dans les pays du printemps arabe, refuse de servir de refuge à des personnes impliquées dans la corruption.
De son côté, le procureur général qatari, Ali Ben Ftis a refusé de se prononcer sur la question d’éloignement du gendre du président déchu, soulignant que son pays a appliqué les dispositions juridiques nécessaires après avoir reçu de la Tunisie, le 9 septembre courant, une demande d’extradition de Sakher El-Materi.
Le ministre de la Justice Noureddine Bhiri a estimé que Sakher El-Materi serait toujours au Qatar alors que le président du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi (qui participe au Forum) a indiqué avoir appris l’information d’une chaîne satellitaire arabe.
Une source diplomatique tunisienne a estimé que cette mesure d’éloignement serait politique dans la mesure où aucun document officiel n’a été émis selon son expression.
WMC/TAP
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