Le ministère des affaires religieuses a affirmé que “contraindre les fidèles à accomplir la prière de l’Aïd en dehors des mosquées et oeuvrer à fermer certaines d’entre elles” est “un acte inacceptable moralement, légalement et même par la charia, de même qu’il va à l’encontre des fondements de l’Islam et constitue une source de discorde et de sédition”.
Dans un communiqué rendu public mardi, le ministère a expliqué qu'”accomplir la prière dans “les places” relève de la Sunna et qu’il est légitime” et que son accomplissement dans les mosquées est “possible et juste”, rappelant que les Ulémas avaient été unanimes à soutenir que “dans le cas où la mosquée était vaste, elle serait la mieux adaptée à accueillir les fidèles”.
Le ministère ajoute que suivre la Sunna impose “la sensibilisation, l’information et la réunion de toutes les conditions et de toutes les exigences matérielles, environnementales, psychologiques et administratives, en plus de la coordination avec les parties concernées”, sans pour autant “faillir “à certains préceptes de l’Islam ou règles de la Chariâa”.