La controverse fait rage depuis des décennies : sir Isaac Newton, l’un des plus grands scientifiques de l’histoire, mort en 1727, était-il versé dans la théologie et le mysticisme ? Aux yeux de tous, Newton est celui qui a révolutionné la physique, les mathématiques et l’astronomie aux XVIIe et XVIIIe siècles, définissant notamment la loi de la gravité universelle et les trois lois du mouvement auxquelles il a donné son nom. Et pour beaucoup de nos contemporains, science et religion ne peuvent faire bon ménage.
“Contrairement à son image publique, la plupart des travaux de Newton n’étaient pas consacrés à la science mais davantage à la théologie, au mysticisme et à l’alchimie”, avance pourtant Haaretz. Le quotidien israélien en veut pour preuve les archives que vient de rendre publiques la Bibliothèque nationale d’Israël. Quelque sept mille cinq cents pages manuscrites d’archives, numérisées et mises en ligne en libre consultation dans le cadre du Projet Newton de l’université de Cambridge, qui dévoilent l’autre facette du grand scientifique britannique. Celle d’un influent théologien qui appliquait son approche scientifique à l’étude des textes sacrés, et notamment du mysticisme juif.
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