Conflit en Ukraine : la centrale de Kursk, une “cible facile” et un risque nucléaire croissant

L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a récemment exprimé de vives inquiétudes concernant la centrale nucléaire de Kursk en Russie, suite à l’invasion de la région par les forces ukrainiennes.

Rafael Grossi, le directeur général de l’AIEA, a averti que le réacteur de cette centrale est particulièrement vulnérable aux attaques en raison de l’absence de protection adéquate, telle qu’une enceinte de confinement. Selon lui, le cœur du réacteur, contenant des matériaux nucléaires, est seulement protégé par un toit ordinaire, ce qui le rend extrêmement exposé aux risques de frappes artillerie, drones ou missiles. Grossi a souligné que la situation est d’autant plus préoccupante étant donné la proximité de la centrale avec la ligne de front militaire. Il a aussi noté que bien que le réacteur soit du même type que celui de Tchernobyl, il serait exagéré de comparer directement les deux. Pendant ce temps, les forces ukrainiennes ont annoncé avoir pris le contrôle de 100 localités et 1294 kilomètres carrés dans la région de Kursk, capturant 594 soldats russes depuis le début de leur offensive.