Le mercredi 13 septembre 2023, le porte-parole de la Cour d’appel de Tunis, Habib Torkhani, a annoncé l’ouverture d’une instruction contre huit pages et sites électroniques. Ces poursuites ont été engagées par le Parquet dans le but d’identifier les propriétaires et administrateurs des pages et sites en question, comme l’a précisé Torkhani dans une déclaration à la Tap.
Les pages Facebook visées par cette enquête portent les noms de Sayeb Salah, Haykel Dkhil, Politiket, Kahwaji Al Dakhiliya, Kahwaji FM, Al Mared Ettounsi Litathir Al Dakhiliya, Kahwaji Al Barlamen, et Chlafti Carthage.
Selon Habib Torkhani, ces pages et leurs administrateurs sont accusés d’avoir utilisé leurs plateformes pour produire et diffuser des rumeurs et de la désinformation, dans le but de diffamer et de perturber l’ordre public. Il a également souligné que la plupart de ces pages sont gérées depuis l’étranger, et que toute personne contribuant à la diffusion ou au partage de leur contenu s’expose à des poursuites judiciaires.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts des autorités tunisiennes pour lutter contre la diffusion de fausses informations et de désinformation sur les réseaux sociaux, qui peuvent avoir un impact néfaste sur la stabilité sociale et politique du pays.
Il convient de rappeler que les ministères de la Justice, de l’Intérieur et des Technologies de la Communication ont déjà pris position contre de telles pratiques, soulignant leur volonté de poursuivre en justice ceux qui contribuent à la diffusion de fausses nouvelles et de rumeurs préjudiciables à l’État tunisien et à ses institutions.
Le président de la République tunisienne, Kaïs Saïed, a également pris des mesures pour coordonner avec d’autres pays afin de lutter contre les cybercrimes et de mettre fin à la propagation de la désinformation sur les plateformes des réseaux sociaux, soulignant l’importance de cette lutte pour préserver la sécurité publique et l’ordre social.