Après 62 matches disputés et avant les deux derniers matches de cette Coupe du Monde de Russie, les statistiques font état de quatre expulsions, un fait sans précédent depuis 40 ans.
Le premier à recevoir un carton rouge a été le Colombien Carlos Sanchez, coupable d’une parade de la main dans sa surface pour stopper un tir japonais destiné à finir au fond des filets. Double sanction logique avec l’expulsion et le penalty en faveur du Japon, transformé par Shinji Kagawa. Le tout après seulement cinq minutes de jeu. Il s’agit, par ailleurs, du deuxième carton rouge le plus rapide de l’histoire de la Coupe du monde.
Deuxième joueur à écoper d’un carton rouge, le défenseur du Bayern Jérôme Boateng lors du match Allemagne-Suède. Suivent après, le défenseur de l’équipe Russe, Igor Smolnikov et le défenseur Suisse Michael Lang lors d’un match opposant son équipe à la Suède.
Cela fait quarante ans qu’il n’y a pas eu aussi peu de cartons rouges brandis lors d’une phase finale de Mondial. C’était lors de la Coupe de 1978 en Argentine (3 expulsions). C’est donc le Mondial le moins ”haché, largement le plus sage. A titre de comparaison, le Mondial de 2006, qui est le plus haché de l’histoire, s’était achevé avec 28 expulsions. Et lors des éditions au Brésil et en Afrique du Sud, le bilan était respectivement de 10 et 17 cartons rouges.
Même au niveau des avertissements, la Coupe du Monde en Russie fait figure de modèle. 214 biscottes ont été distribuées. C’est moins que lors des cinq précédentes éditions de ce tournoi. Le record est aussi détenu par le tournoi de 2006, avec 326 cartons jaunes enregistrés.