Tunisie : Accorder un surcroît d’intérêt à la formation des journalistes aux questions de l’enfance

“Les médias doivent accorder un surcroît d’intérêt à la formation des journalistes aux questions liées à l’enfance”, a plaidé Samira Merai Friaa, ministre de la femme, de la famille et de l’enfance, à l’ouverture du colloque national sur “l’enfant et les médias” Lors d’une rencontre organisée, jeudi, par l’Observatoire de protection des droits de l’Enfant (officiel), la ministre a souligné que le traitement des sujets d’enfance doit s’appuyer sur des principes reconnus par la Constitution.

Il s’agit, en l’occurrence, de l’intérêt supérieur de l’enfant, de son droit à la vie et aux moyens de se développer, de sa protection contre toute forme de discrimination et de son droit à s’exprimer librement.

Friaa a par ailleurs estimé que les émissions télévisées et radiophoniques destinées à cette catégorie d’âge demeurent limitées. “L’enfant en tant qu’entité à part entière au sein de la famille est souvent ignoré par plusieurs programmes d’information et de divertissement” a-t-elle déploré.

De son côté, Sarah Hattab Bassalah, directrice de l’observatoire a indiqué que l’objectif du colloque est d’étudier l’image de l’enfant à travers les médias et de sensibiliser les journalistes à la nécessité de prendre en considération le code des droits de l’enfant dans le traitement des sujets liés à l’enfance.

Des universitaires, des spécialistes en droit, en sciences de l’information et de la communication et des psychologues ainsi que les délégués de protection à l’enfance ont pris part à ce colloque.

Au menu, le cadre légal régissant le domaine médiatique, l’évaluation du traitement médiatique des sujets d’enfance et l’influence des moyens de communication sur le comportement de l’enfant.