“Le chiffre du jour: la dette publique tunisienne (dette de l’Etat) est estimée pour 2014 à 41. 754 millions de dinars. Ce qui représente 49,1% du PIB.
Cette dette est contractée à 36% auprès du marche intérieur tunisien et libellée en dinars tunisiens, mais 64% sur le marché extérieur en devises étrangères.
Cette dette extérieure, estimée à près de 30 milliards de dinars, est fluctuante en fonction du cours du dinar vis-à-vis du dollars, de l’euro et du yen japonais. Si on intègre la dette des entreprises et des ménages, la dette totale tunisienne s’élèverait à 96.721 millions de dinars soit 126,7% du PIB” !
Plus de la moitié de cette dette extérieure (53%) est contractée à travers la coopération internationale (Banque mondiale, FMI, BEI, BAD, Fades…) ; 26% à travers les relations bilatérales (France, plus de 3 milliards, et Japon plus de 1 milliard de de dinars, notamment) ; 21% auprès des marchés financiers internationaux (hedging, notation… ).
Les marchés financiers offrent actuellement les meilleures conditions de crédit en termes de coût, et s’ils sont associés aux conditions de bonne gouvernance et de bon usage de cette dette, ces outils pourraient représenter l’avenir de la dette en Tunisie. Pour ça, il faut que nos compétences tunisiennes à Londres et New York reviennent pour nous aider sur ce sujet.