L’Union européenne a annoncé, vendredi, par communiqué qu’une soixantaine d’observateurs seront envoyés en Tunisie pour suivre les élections législatives du 26 octobre 2014, « à l’invitation » des autorités tunisiennes, précise-t-on.
Une première « équipe centrale » de huit experts est déjà arrivée, le 17 septembre, à Tunis, indique l’UE. Un deuxième groupe de 28 observateurs est attendu, le 29 septembre, et 28 autres, le 21 octobre, en plus d’une délégation du Parlement européen qui se joindra à cette mission d’observation, le jour du scrutin.
En outre, des observateurs seront recrutés parmi les représentations diplomatiques des Etats membres de l’UE en Tunisie et d’autres du Canada, de la Norvège et de la Suisse. Les experts européens procèderont à une analyse de l’ensemble du processus électoral en se référant à la législation nationale et aux normes régionales et internationales.
Les domaines d’observation couvrent le cadre juridique, la performance de l’administration électorale, les activités de campagne des candidats et des partis, la couverture médiatique, le vote et le dépouillement du scrutin, les recours et la proclamation des résultats.
Des protocoles d’entente avec le gouvernement et l’ISIE ont été signés « en vue de garantir la liberté de mouvement » à tous les membres de la mission d’observation européenne et l’accès à tous les bureaux de vote et à toutes les informations pertinentes.
Le communiqué précise que la mission est indépendante de toute institution de l’UE et des Etats membres et tenue d’etre neutre et de ne pas s’ingérer dans le processus électoral.
L’UE avait déjà déployé une mission d’observation en Tunisie en 2011, rappelle, dans ce communiqué, le chef des observateurs, Annemie Neyts, insistant sur le fait que la mission n’interfèrera pas dans le processus des élections, tout en exprimant le souhait de contribuer à l’amélioration de l’inclusivité et de la transparence du processus électoral.