L’organisation d’une consultation nationale sur le plan d’action national de partenariat pour l’Opengov a été annoncée, mardi, lors d’une conférence organisée à Tunis par le Secrétariat d’Etat à la gouvernance et à la fonction publique.
Cette rencontre ayant pour thème “La gouvernance ouverte en Tunisie: quel plan de travail?” faisait suite à l’adhésion de la Tunisie à l’Initiative de partenariat pour l’OpenGov. L’adhésion de la Tunisie à cette initiative multipartite avait été ratifiée le 14 janvier 2014.
Cette dernière vise à inciter les Etats parties à se conformer à un certain nombre de principes généraux du partenariat pour l’OpenGov, s’agissant en particulier du renforcement de la transparence et des modalités de reddition de comptes, ainsi que de l’amélioration de la qualité des prestations publiques, l’accroissement de la probité dans le secteur public et l’encouragement de la généralisation des TICs pour l’avènement d’un mode de gouvernance plus ouvert.
Le plan de tavail national qui s’étend sur deux ans sera élaboré et mis en oeuvre en partenariat avec les composantes de la société civile et après une large consultation nationale, ouverte à tous, dans toutes les régions. Selon le secrétaire d’Etat auprès du chef du gouvernement, chargé de la gouvernance et de la fonction publique, Anouar Ben Khélifa, ce plan d’action aura vocation à couvrir tous les domaines dans lesquels des réformes seront introduites comme la lutte contre la corruption, le système de redevabilité de comptes, la transparence et la mise en place des principes de bonne gouvernance.
Le gouvernement collaborera avec la société civile pour passer au crible tous les projets envisageables, suggestions et modalités interessant la gouvernance, le renforcement de la transparence et la lutte contre la corruption, sur la base d’un document de référence unique portant sur la stratégie de l’Etat en matière de gouvernance et de lutte contre la prévarication, a ajouté Ben Khélifa dans une déclaration de presse.
Dans son intervention lors des travaux, il a expliqué que l’admission de la Tunisie pour faire partie de cette initiative était du en grande partie à l’instauration d’un climat démocratique en Tunisie après la révolution, mais aussi aux nombreuses mesures prises en matière de lutte contre la corruption et de transparence financière et de gestion dans le secteur public. La Tunisie, rappelle-t-on, est le deuxième pays arabe, après la Jordanie, à adhérer à cette initiative lancée en septembre 2011. Cette dernière compte 64 pays. La France vient tout juste d’y souscrire (avril 2014).