L’international tunisien de handball Issam Tej figure sur la liste des joueurs mis en examen dans l’affaire des paris supposés truqués lors du match qui a opposé, en mai 2012, le club de Montpellier, dans lequel évolue Issam Tej, et l’équipe de Cesson, et qui occupe les devants de l’actualité en France.
Il a été remis en liberté, sous astreinte d’une caution de 11.600 euros (le double en dinars).
La justice française lui reproche, ainsi que douze autres personnes mises en examen dans cette affaire, selon une autre dépêche de l’AFP, d’«avoir parié sur un match, ce qui est formellement interdit par le code du sport, mais aussi “de corruption active et passive”, ce qui présuppose un trucage du match».
La mise en examen est, en France, une compétence exclusive du juge d’instruction. Elle vise, selon l’article 80-1 du Code de procédure pénale, la personne contre laquelle il existe des indices graves ou concordants rendant vraisemblable qu’elle ait pu participer, comme auteur ou complice, à l’infraction.
Interrogée par notre confrère Almasdar.tn, le frère d’Issam Tej a affirmé que son frère reste confiant et n’a aucune inquiétude concernant cette affaire, en ajoutant “comment peut-on soupçonné mon frère alors qu’il a marqué au cours de ce match six buts”.
M.F