Rien ne peut infirmer ou confirmer, jusque-là, la mort des deux journalistes tunisiens, Sofiène Chourabi et Nadhir Ktari enlevés, depuis septembre 2014, en Libye, selon le chargé d’Affaires libyen à Tunis.
« Le chargé d’Affaires libyen à Tunis a dit avoir établi une série de contacts avec les parties libyennes concernées par le dossier des deux journalistes enlevés en Libye, sans qu’il n’y ait confirmation ou infirmation de leur mort», a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué rendu public, mercredi.
Aussitôt l’information de la mort de Chourabi et Ktari relayée par certains médias, le département des Affaires étrangères a contacté le consulat général de Tunisie à Tripoli et la mission libyenne à Tunis pour vérifier le bien-fondé de l’information.
Dans un enregistrement vidéo qui circulait, depuis quelque heures, sur plusieurs sites électroniques et réseaux sociaux, un responsable qui s’est présentée en tant que porte-parole du ministère libyen de la justice du gouvernement de Tobrouk a annoncé la mort des deux journalistes tunisiens par des éléments terroristes qui ont reconnu leur crime après leur arrestation.