L’école française (communément appelée «Mission», en référence à l’ancien jargon du colonisateur), a toujours figuré parmi les établissements les plus convoités par les parents, car elle dispense d’un enseignement de qualité, tout en délivrant des diplômes reconnus à l’échelle internationale.
Cependant, en plus du coût relativement élevés dont doivent s’acquitter les parents chaque année (dans les 8.000 dinars), la procédure de sélection reste très sélective.
Ainsi, les parents doivent faire face à d’innombrables barrières administratives comme les listes de préinscription (au moins une année à l’avance), l’obligation de fournir tout un lot de justificatifs, soumettre l’enfant à des concours selon son niveau scolaire… à l’issue desquels seuls 10% des candidats seront finalement retenus.
Si l’accès demeure aussi difficile, la cause revient en la capacité d’accueil de ces établissements, principalement destinés aux expatriés et binationaux du pays dont relève l’école. En effet, les enfants français résidant en Tunisie s’accaparent 80% des places disponibles dans les établissements dépendant du réseau AEFE, tandis que le reste est accordé en priorité et sans concours aux enfants des diplomates (environ 10%), et les 10% restants se partagent entre certaines catégories des Tunisiens et autres nationalités sur concours uniquement.
Une situation qui oblige de plus en plus de parents à se tourner vers les écoles privées. Cependant, la qualité du service fourni par ces dernières demeure variable et beaucoup de ces établissements proposent rarement un contenu adéquat.
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