Le gouvernement algérien a adopté le 20 janvier 2014, un projet de loi sur l’audiovisuel avec l’appui des députés de l’Assemblée populaire nationale (APN). Il devrait maintenant être présenté aux sénateurs du Conseil de la Nation avant que le président de la République ne le signe.
Cette loi met un terme officiel au monopole d’État sur l’audiovisuel qui se caractérise par l’existence de cinq chaînes de télévision publique, de cinq radios nationales et de 47 radios locales publiques.
Le secteur sera ainsi officiellement ouvert à l’investissement privé. La possibilité d’ouverture de télévisions et radios associatives n’est toutefois pas évoquée. Un pluralisme audiovisuel de fait existe déjà depuis un an. En avril 2012, le gouvernement avait autorisé trois chaines de télévision satellitaires de droit étranger à ouvrir “provisoirement” des représentations à Alger.
Echourouk TV, Ennahar TV et El Djazaïr TV avaient cependant commencé à diffuser leurs programmes depuis 2011, sans attendre d’autorisation des pouvoirs publics.
Depuis, près d’une dizaine de télévisions privées émettent à partir de l’étranger en direction de l’Algérie.
Source : econostrum.info
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