Selon une étude australienne parue le 6 novembre dans PLOS Medicine, environ 4% de la population souffrirait de dépression. Les niveaux les plus élevés se trouveraient au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Les niveaux les plus bas, en Asie de l’est, Australie / Nouvelle-Zélande et en Asie du sud-est.
La Tunisie, en rouge sur la carte, est parmi les pays arabes où la prévalence de la dépression dépasse les 7 %, tout comme l’Algérie, la Libye, le Soudan, le Yémen, la Palestine et la Syrie. Le pays le plus déprimé est l’Afghanistan, où plus d’une personne sur 5 souffre de ce trouble.
Au niveau mondial, le moins déprimé est le Japon, avec un taux de diagnostic de moins de 2,5 %.
Les Néerlandais feraient partie des Européens les plus dépressifs. Les Britanniques seraient les habitants les moins dépressifs d’Europe suivis par les Tchèques, les Slovaques, les Hongrois, les Bosniaques et les Belges.
L’étude a démontré qu’entre 1990 et 2010, le nombre d’années marquées par la dépression a augmenté de plus de 37%. Selon les chercheurs, cette augmentation serait due à la croissance de la population mondiale et à son vieillissement.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la dépression, qui touche environ 350 millions de personnes dans le monde, est passée en 10 ans du troisième au deuxième rang des causes d’invalidité dans le monde. L’OMS anticipe qu’elle atteindra la première place en 2030.