Un exercice de style ? Tout juste un moyen pour sortir des sentiers battus sans prétendre détenir la vérité ou être dans le secret des dieux. Une petite question posée sur un réseau social pour sonder l’opinion de quelques dizaines de facebookers éclairés sur les 10 hommes qui bloquent la transition démocratique en Tunisie. Parmi eux, aucun n’est probablement le visionnaire que mérite la Tunisie.
Réponses mitigées, le nombre de personnes pointées du doigt dépasse la dizaine que nous avions mises comme critère. Un consensus autour d’un personnage placé premier de la classe : Rached El Ghannouchi.
En hors classe ? Un certain Radwan Masmoudi, l’homme des lobbyings et président du Centre d’Etudes sur l‘Islam et la Démocratie (CEID) qui a dirigé des années durant le Centre d’islam et démocratie basé à Washington DC. Celui qui a déambulé pendant des années dans les couloirs du Congress et sénat Américain, travaillant presque au corps à corps les sénateurs et congressmen et défendant avec détermination l’utilité d’un régime islamiste modéré en Tunisie pour servir au mieux leurs intérêts dans la région.
L’homme est ambitieux et n’a pas caché son désir de devenir ambassadeur de Tunisie à Washington, quitte à renoncer à sa nationalité américaine en attendant… peut être une investiture suprême ?
L’enfant chéri des States serait aujourd’hui et selon certaines rumeurs en disgrâce car il aurait, semble-t-il, promis aux maîtres du monde des compétences qui n’existaient pas et un modèle islamiste modéré dont il n’arrive pas lui-même à en définir les contours ni à le traduire sur terrain malgré toutes ses conférences et ses déclarations d’intention.
A demain pour le premier de la liste…
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