
Il s’agit, aussi, d’un plaidoyer en faveur de l’activation de la résolution 1325 du Conseil de sécurité de l’ONU sur les femmes et les conflits. Une démarche qui comprendra également l’élaboration d’études et de recherches sur les femmes déplacées et l’ouverture de cellules d’écoute dans les camps des réfugiés dans le cadre des réseaux Aisha et Salma des femmes arabes dont l’ATFD est membre fondateur.
Les deux réseaux qui regroupent des associations féminines arabes, se sont réunis début novembre dans la capitale jordanienne pour penser le processus des transitions démocratiques dans les pays arabes et son impact sur les droits et le rôle de la femme dans l’édification d’un état civil garantissant la justice et les droits socio- économiques et culturels des citoyens sans distinction entre l’homme et la femme.
Les membres des deux réseaux ont visité le camp Ezaatari à Amman qui compte plus de 40 mille réfugiés syriens, dont notamment des femmes et des enfants. Elles évoquent de graves cas de violation et d’atteinte à l’intégrité des femmes ( disparition de jeunes filles du camp, mariage forcé des mineures, abus sexuels, prostitution ), outre l’absence des commodités les plus rudimentaires.
Di/TAP




