Nous n’allons pas un jour anniversaire comme celui de la mort du «Combattant Suprême» Habib Bourguiba lui chercher un énième procès. C’est inutile dans son cas. Ce Monsieur a côtoyé l’Histoire et il fut, à bien des égards, une de ces grandes consciences qui l’ont sorti de son court pour la plier à leurs desseins. Mais…
Confucius* a écrit: «Le monde est certes beau par ses ultras, mais il ne dure que par ses modérés». C’est aujourd’hui établi que la modération et le gradualisme de Bourguiba ont été largement l’expression d’une pensée politique réformatrice et non révolutionnaire, qui a beaucoup été servie par le machiavélisme de son instigateur, sachant toujours se servir même de ses pires ennemis. Il l’a très bien fait avec Salah Ben Youssef dont il a exagéré le danger pour faire peur à la France déjà secouée en Algérie par Nasser à travers le FLN.
– Bourguiba, le “Combattant Suprême”
– Bourguiba, le Père de la Nation