Contrairement aux différentes formations de la gauche marxiste du pays (POCT, Watad…), qui n’arrivent pas à opposer un front uni durant le déroulement du 22ème congrès de l’UGTT et offrent plutôtle spectacle désolant de l’effritement à travers la dispersion des candidatures et la montée destructrice des ambitions personnelles, les nationalistes arabes (nassériens, ismatis, baâthistes), en dépit de divergences historiques, font preuve de discrétion, de rigueur et de discipline depuis le discours d’ouverture d’Abdessalem Jerad, élu président du bureau du congrès.
En fait, nous avons, dès le début, relevé l’unanimité des congressistes, liés à la famille des nationalistes arabes, autour des candidatures de Samir Cheffi, membre de l’Union Régionale de Sfax et Bou Ali Mbarki (UR de Ben Arous), qui acquièrent ainsi, tous les deux, de fortes chances de figurer dans une liste consensuelle et d’intégrer, de ce fait, la nouvelle direction de la Centrale syndicale (BE).
Correspondance de Tabarka Imededdine Boulaâba