L’observatoire Raqabah a été entendu par un juge d’instruction dans le cadre d’une enquête sur des soupçons de corruption dans le secteur du tabac en Tunisie.
L’enquête porte sur une pratique appelée, qui consiste à distribuer des cigarettes et d’autres produits du tabac à des employés de l’Agence nationale du tabac et du cigare (ANTC) et de l’usine de tabac de Kairouan.
Selon “Maghakat”, cette pratique serait illégale et aurait coûté des millions de dinars à l’État tunisien.
Les faits :
Raqabah affirme que les “Maghakat” seraient distribuées à des employés de l’ANTC et de l’usine de tabac de Kairouan, ainsi qu’à des membres du conseil d’administration de l’ANTC, des contrôleurs d’État, des agents de la douane, des médecins et d’autres personnes.
L’enquête aurait révélé que les “Maghakat” seraient distribuées de manière illégale, sans respecter les procédures en vigueur.
Les conséquences :
Raqabah affirme que cette pratique serait illégale et aurait coûté des millions de dinars à l’État tunisien.
En effet, les “Maghakat” représenteraient un manque à gagner pour l’ANTC, qui ne pourrait pas vendre ces produits à leur prix normal.
De plus, cette pratique serait contraire à la loi, qui interdit la distribution de cadeaux ou d’avantages en nature à des fonctionnaires.
La suite :
L’enquête du juge d’instruction est toujours en cours. Si les accusations de corruption sont avérées, les responsables pourraient être poursuivis en justice.
Analyse :
Cette affaire est un exemple de la corruption qui gangrène le secteur public tunisien. Les avantages en nature, tels que les “Maghakat”, sont souvent utilisés pour corrompre les fonctionnaires.