Coronavirus : la contamination inversée risque de relancer la pandémie

Certaines hypothèses présentent que la contamination au SARS-Cov-2 provient d’un hôte animal qui s’est propagé vers l’homme. Si l’homme contamine à son tour l’animal, il se pourrait qu’un vaste réservoir à coronavirus avec différents variants voit le jour.

Selon de récents chiffres, seulement 21% des habitants de la Terre sont vaccinés contre le coronavirus.

Selon les scientifiques, plus il y aura de personnes contaminées, plus le virus pourra muter pour être plus résistant.

« Mais le risque de constitution d’un réservoir animal existe », poursuit l’agence. Ce phénomène de contamination inversée s’est déjà produit pour la fièvre jaune, Ebola, le chikungunya ou la tuberculose. « Dans certains pays, le maintien de l’infection de la tuberculose chez une espèce sauvage est le principal obstacle à l’éradication de la maladie », rappelle Graham Nugent, du Landcare Research en Nouvelle-Zélande, indique Futura-Sciences.