La directrice de l’Observatoire national des maladies nouvelles et émergentes, Nissaf Ben Alaya, a déclaré, lundi, que “la situation épidémiologique en Tunisie est stable et ordinaire pour la période actuelle”, ajoutant qu’aucune évolution n’a été enregistré sur les trois virus présents en Tunisie depuis dix ans et qui sont à l’origine de la grippe saisonnière, à savoir, le “H3N2” de catégorie “A”, le “H1N1 de catégorie “A” et le virus de catégorie “B”.
Dans une déclaration aux médias en marge d’un point de presse tenu lundi au siège du ministère de la Santé sur les procédures prises sur le plan national pour surveiller et prévenir le Coronavirus en Tunisie, Ben Alaya a indiqué que le nombre des cas de grippe saisonnière, a régressé par rapport aux années précédentes, notant que la grippe sévit dans la période entre le mois d’octobre jusqu’à à la fin du mois d’avril, alors qu’elle était confinée auparavant, à la période entre octobre et janvier.
Elle a expliqué que les facteurs de risque augmentent au cours de la période entre le mois d’octobre et le mois de janvier, notant que l’impact de la contamination par la grippe saisonnière au cours de cette période, est lié au niveau d’immunité du patient infecté, d’où la campagne de vaccination organisée chaque année par le ministère de la Santé, dans le but de favoriser l’aspect préventif.
Le ministère de la Santé avait auparavant considéré que le mois de janvier a enregistré, comme d’ordinaire, une recrudescence de la contamination par la grippe saisonnière à hauteur de 66% pour les infections par le virus H1N1, un taux quasi-identique de la situation épidémiologique mondiale, estimée selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), à 70% de cas d’infection par ce virus.