Le président du groupe démocratique à l’Assemblée des Représentants du Peuple, Salem Labiadh, a indiqué que les différents groupes parlementaires sont parvenus à un consensus autour des neuf candidats de l’Instance de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption.
“J’espère que le consensus sera maintenu et que les neuf candidats seront élus”, a-t-il déclaré, mercredi, à l’Agence TAP.
Les neuf candidats sont :
Mhadheb Chaouachi (juge de l’ordre judiciaire)
Mahassen Kaddour (juge de l’ordre financier)
Hichem Hami (juge de l’ordre administratif)
Moufida Belghith (Avocat)
Salah Riahi (expert-comptable)
Maher Trimèche (spécialiste dans les sciences sociales)
Hassine Debbich (spécialiste en fiscalité et contrôle administratif et financier)
Yasser Mosbeh (spécialiste en information et communication)
Abdedaiem Khlifi (membre de la société civile active en matière de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption)
La plénière consacrée à l’élection des membres de l’Instance de la bonne gouvernance et de la lutte corruption) a débuté mardi matin avant d’être levée faute de quorum. Seuls 25 députés étaient présents. Elle a repris vers 13h15 en présence de 117 parlementaires.
L’ARP avait adopté en août 2017 le projet de loi relatif à l’Instance de la bonne gouvernance.
L’Instance de la bonne gouvernance est une structure constitutionnelle dont les membres sont élus par une majorité des deux tiers des députés, soit 145 voix.
Selon l’article 35 de la loi organique portant création de l’Instance, le conseil de l’Instance regroupe neuf membres pour un mandat de 6 ans. Il s’agit d’un juge de l’ordre judiciaire, d’un juge de l’ordre financier, d’un juge administratif, d’un avocat, d’un expert comptable, d’un spécialiste en Sciences sociales, d’un expert en fiscalité ou contrôle administratif et financier, d’un spécialiste en Information et Communication et d’un membre de la société civile active dans le domaine de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption.