Le ministre de l’Education, Hatem Ben Salem, a qualifié de contre-vérité l’appellation d'”espaces anarchiques” à l’occasion d’abus relevés récemment sur des enfants dans une école coranique de Regueb.
Ben Salem a indiqué que toutes les écoles en Tunisie, qu’elles soient publiques ou privées, étaient régies par la loi, soulignant que les établissements d’enseignement s’engageaient à défendre les valeurs de la République.
“Nous n’avons pas d’écoles taliban ou de Daesh, et le ministère supervise la gestion des affaires éducatives sans aucun diktat”, a-t-il souligné en réponse aux interventions des députés lors de la plénière consacrée par l’ARP à l’affaire de l’école coranique de Regueb.
Il a réaffirmé son attachement à la nécessité d’assurer la neutralité du système éducatif et de le prémunir contre toute instrumentalisation politique ou idéologique, affirmant dans un autre contexte que la forte proportion d’abandons scolaires ne devrait pas être un prétexte pour faire le réquisitoire du système éducatif.
Le ministre a révélé que 60% des élèves qui quittent chaque année l’enseignement s’orientent vers les établissements d’enseignement privé ou professionnel, affirmant que le ministère avait établi l’identifiant scolaire unique pour connaître le sort des 40% restants ayant rompu leurs études dans le but de les réintégrer dans le cadre de “l’école de la deuxième chance”.