Le ministre de l’Education, Hatem Ben Salem a déclaré, vendredi, qu’il ne reviendra pas sur sa décision concernant la moyenne minimale exigée pour l’admission aux établissements pilotes et qui est fixée à 15 sur 20.”
“Pas question d’abaisser cette moyenne et la loi sera appliquée cette fois”, a-t-il insisté lors d’une séance plénière consacrée à l’audition du ministre de l’Education.
Ben Salem a rappelé que la circulaire de 1992 fixe la moyenne d’accès aux établissements pilotes à 15/20, affirmant qu'”il n’est pas responsable si certains de ses prédécesseurs avaient abaissé cette moyenne”.
Une mesure qui constitue selon ses dires une “grave infraction à la loi”.
Réagissant aux propos du ministre, certains députés ont exhorté le ministre à faire preuve de souplesse dans l’application de la circulaire en question après que des parents, des enseignants et des élèves ont organisé, devant l’ARP, un mouvement de protestation pour contester la décision du ministre.
Ils ont brandi des slogans appelant à tenir compte de la capacité d’accueil comme critère d’accès aux établissements pilotes pour combler les sièges vacants dans ces institutions.
S’adressant aux parents, Ben Salem a souligné que l’accès aux établissements pilotes ne doit en aucun cas être une obligation car, selon lui, il ne constitue pas un vrai critère d’évaluation des élèves, mettant l’accent sur la nécessité de réviser le système d’enseignement pilote.
Par ailleurs, il a fait savoir que le choix des sujets des épreuves nationales est conforme aux dispositions prises depuis l’indépendance, critiquant, à cet égard, le fait que certaines parties cherchent à remettre en question la crédibilité des résultats et la commission de correction des épreuves nationales.