Le 4e congrès du Syndicat des magistrats tunisiens (SMT) a démarré samedi en présence des différentes structures représentant le secteur.
Le président de la commission administrative du syndicat Fayçal Bouslimi a souligné à l’ouverture des travaux, la nécessité de “remédier à l’éparpillement qui a fait perdre au secteur plusieurs batailles”.
Il s’est félicité de la participation d’un membre du bureau exécutif de l’association des magistrats tunisiens (AMT) au congrès qui a-t-il relevé “franchit le mur des désaccords et augure d’un avenir commun entre les composantes du secteur”.
La présidente d’honneur du SMT, présidente du congrès Raoudha Labidi a déclaré aux médias que la situation actuelle en Tunisie exige une justice forte, unifié et efficace capable de lutter contre toute forme d’injustice.
Elle a assuré que les magistrats ont réussi en quelque sorte à dépasser leurs désaccords et à s’unir. Malgré les nombreux défis rencontrés, les magistrats sont aujourd’hui prêts à assumer pleinement leur rôle envers l’Etat, a-t-elle soutenu.
La présidente du congrès a encore affirmé que le secteur se rétablit et que plusieurs voix se lèvent à l’intérieur des structures professionnelles en faveur de sa réforme et de son unification.
Dix huit magistrats sont en lice pour les neuf sièges de la commission administrative du SMT.
A l’ordre du jour du congrès, la discussion du statut des juges que le syndicat élabore dans le cadre d’une coordination regroupant cinq structures professionnelles, selon Sonia Missaoui, membre sortante de la commission administrative.
Il s’agit, en plus du SMT, de l’Union des magistrats administratifs, l’Union des magistrats de la Cour des Comptes, l’Association des magistrates tunisiennes et l’Association des jeunes magistrats.
La syndicaliste a affirmé que les portes restent ouvertes devant l’AMT et tous ceux qui veulent rejoindre la coordination.