Des journalistes des gouvernorats de Médenine et Tataouine ont observé, lundi, un sit-in, au niveau du point zéro entre la Tunisie et la Libye, au poste-frontière de Ras Jédir, en signe de solidarité avec leurs collègues Sofiène Chourabi et Nadhir Gtari, séquestrés en Libye, depuis plus de quatre mois.
Les journalistes ont choisi le poste frontalier de Ras Jédir, pour “la symbolique des lieux et sa proximité géographique de la Libye, et pour faire parvenir, rapidement, le message, surtout avec le flux des Libyens qui traversent ce poste-frontière”, selon Abdesselam Abdellaziz, secrétaire général de la section du sud-est du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT).
Il a appelé, à exploiter les relations familiales pour faire pression sur les décideurs politiques officiels et sur les groupes armés libyens, en plus d’une plus importante dynamique de la diplomatie tunisienne, pour la libération de tous les Tunisiens kidnappés.
Pour sa part, la journaliste Faiza Skandrani de la télévision tunisienne a appelé le gouvernement et la société civile à agir pour fournir des informations véridiques sur le sort des journalistes Sofiène Chourabi et Nadhir Gtari, et pour enquêter sur les dossiers des autres Tunisiens kidnappés en Libye.
De son côté, Ferah Chandoul, journaliste à Radio Tataouine a adressé un message à tous les collègues, pour consacrer davantage la solidarité entre les journalistes, et demandé au gouvernement d’oeuvrer pour connaître le sort des kidnappés et d’agir pour leur libération.
Les journalistes ont émis l’espoir de revenir au poste- frontière de Ras Jédir, pour accueillir Sofiène Chourabi et Nadhir Gtari, lors de leur retour sains et saufs en Tunisie. Le mouvement des journalistes a bénéficié du soutien des familles de Walid Ksiksi et Adel Bourkab, kidnappés, depuis des mois en Libye qui ont appelé l’Etat tunisien à les aider pour connaître le sort de leurs enfants.