Le festival international de musique symphonique d’El Jem a perpétué la tradition initiée depuis 17 ans avec un concerto d’ouverture donné, samedi soir, au colisée romain, par l’Orchestre du bal de l’Opéra de Vienne.
Une 29ème édition qui s’est ouvert sur des airs de ballet, d’opérette et de soprano et offert deux heures de Valse et de grande musique à un public tunisien et étranger venu spécialement pour ce festival, organisé dans l’un des plus beaux monuments romains en Tunisie.
Les hôtes du festival, tunisiens, touristes et journalistes venus par train spécial à El Jem, ont eu droit, à la sortie de la gare, à un accueil chaleureux aux rythmes de la musique traditionnelle. Le concerto, qui devrait commencer à 21H, a accusé un retard de presque une heure en attendant l’arrivée du ministre de la Culture Mourad Sakli et de la ministre du Tourisme Amel Karboul.
Installés sur les gradins millénaires de l’amphithéâtre, les spectateurs ont pu apprécier, dans un silence majestueux, les belles compositions de Franz Lehar, Johann Strauss, Nico Dostal, Jacques Offenbach, Josef Strauss, Carl Michal Ziehrer, Emmerich Kalman et Eduard Strauss.
Parmi les moments forts de la soirée figurent les valses viennoises. “Accélérations” et “Voix du printemps”, de Johann Strauss, un des plus célèbres compositeurs de son époque, ont été interprétées en compagnie d’un trio de ballerines. De Johann Strauss également, deux sopranos ont interprété “Finalement nous sommes seuls”, extrait de l’opérette “Une nuit à Venise”. Les voix des sopranos continuaient d’entonner dans tous les coins du colisée.
De l’opérette “Clivia”, chef d’oeuvre de l’autrichien Nico Dostal, compositeur d’opérettes et de musiques de films, une soprano a merveilleusement interprété “je suis tombée amoureuse”. Seul bémol de la soirée, un gros de nuage de fumée qui montait dans le ciel. Des flambeaux installés sur la scène ont pris feu, mais l’incident a très vite été maîtrisé sous les huées du public.