La délégation spéciale de la municipalité de Sousse a rendu public, vendredi, un communiqué dans lequel elle annonce qu’elle a pris des mesures rigoureuses pour l’interdiction des étalages anarchiques et des vendeurs ambulants, dans les différents espaces commerciaux non réglementaires, à partir du mercredi 23 avril 2014.
La municipalité explique, dans le communiqué, qu’à partir de cette date, elle n’autorisera plus tout étalage anarchique ou vendeur ambulant, dans les espaces public de la médina et à Souk Lahad “hors des journées réservées au marché”, ainsi que devant la mosquée de Sousse, sur l’avenue du 20 mars à la cité Jawhara, devant la polyclinique de la Caisse nationale de sécurité sociale à Khezama ouest, dans les quartiers Souiss, El Aouina, Erriadh et Bouhsina et à la station des louages à Taffala.
La municipalité met en garde, aussi, “tout contrevenant à cette décision qui risque désormais de voir ses marchandises saisies et d’être poursuivi en justice, et ce afin de préserver l’esthétique de la vieille Médina et de la ville de Sousse en général.
A ce propos, la police municipale de Sousse avait tenté, à maintes reprises, d’interdire à ces commerçants anarchiques d’exposer leurs marchandises sur la voie publique et à l’entrée de la Médina, et des tentatives avaient été effectuées, en vain, pour les déplacer dans un espace que le gouvernorat leur avait réservé, à Bab Bhar.
la décision municipale intervient après la multiplication des plaintes des commerçants agréés, face à l’extension du phénomène du commerce parallèle qui est devenue une menace permanente contre leurs sources de revenus. Contrairement à ce qui était attendu, le nombre des commerces anarchiques n’a fait que proliférer, en particulier aux entrées de la Médina, donnant un spectacle désolant avec notamment une grande quantité de déchets.