
Le député, membre du bureau politique du parti Ennahdha, Ameur Larayedh a affirmé que « cette constitution répond aux ambitions et peut piloter un Etat, tout en faisant office de document de référence à l’université, appelant à son amélioration dans un esprit de consensus ».
Le président du groupe parlementaire d’Ennahdha, Sahbi Atig estime, lui, qu’«il n’y a pas lieu d’avoir peur pour cette constitution du moment que des compromis sont possibles ».
De son côté, l’élu du groupe démocratique, Slaheddine Zahaf considère que « l’actuelle mouture n’est pas claire et laisse de la place aux interprétations qui peuvent mener à un Etat théocratique ».
L’élu du courant Al-Mahaba, Said Kharchoufi a appelé, quant à lui, à opérer certaines modifications dans le texte, notamment, l’article premier, pour y inscrire l’Islam comme « religion de l’Etat et principale source de législation » et y instituer les libertés de penser, d’opinion et de presse sans restriction.
Le débat général autour du projet de constitution devra reprendre, jeudi prochain.




