Le bureau de l’organisation internationale du travail (OIT) au Caire, organise du 14 au 18 mai, à Hammamet, un atelier de formation consacré au rôle des syndicats tunisiens dans la défense des droits fondamentaux du travail et le renforcement du dialogue social en phase de transition démocratique.Des représentants des syndicats égyptiens et tunisiens, des experts et des maîtres de conférences participent à ces journées.
Le secrétaire général de la centrale syndicale (UGTT), Houcine Abassi a insisté sur l’impératif de tenir les syndicats, loin des courants idéologiques et politiques. C’est le seul garant de la neutralité et l’efficacité de l’action syndicale, a-t-il estimé.
La mission de l’UGTT ne s’est jamais limitée à la protection des droits des travailleurs. l’Union s’est intéressée aux aspects à la fois politiques, économiques et sociaux dans le pays et a œuvré à défendre toutes les libertés individuelles et collectives, a-t-il tenu à préciser. Il a confié que l’attachement à l’indépendance des syndicats et à la participation aux affaires publiques a exposé l’Union à de vaines tentatives de déstabilisation et de division.
Abassi a ensuite parlé du projet de constitution proposé par la centrale syndicale ainsi que du projet de pacte social réunissant, l’UGTT, le gouvernement, et le patronat. Le secrétaire général de la confédération égyptienne des syndicats indépendants, Alaa Ibrahim Ahmad a mis en avant le nouveau tournant qu’à connu le syndicat après la révolution égyptienne. Il a exprimé la volonté de tirer profit de l’expérience de l’UGTT dans le domaine structurel et organisationnel.
WMC/TAP
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