Le dialogue social a besoin de plus d’encadrement et d’institutionnalisation au niveau des structures et des institutions et d’amélioration des compétences des intervenants
afin qu’ils puissent mener à bien un dialogue responsable dans le cadre de la réglementation en vigueur, a estimé, vendredi, le vice-président de l’UTICA, Hichem Elloumi.
Le rétablissement de la paix sociale, le retour au travail et la production est la seule façon pour sortir l’économie tunisienne de la crise, a-t-il plaidé, lors d’un séminaire tenu à Tunis, soulignant que le pays a besoin aujourd’hui d’un dialogue social adapté à la nouvelle réalité du pays après la révolution.
Une réalité, a-t-il dit, qui impose d’atteindre des niveaux élevés de productivité et de qualité et une capacité de résister à la concurrence.
Elloumi a, par ailleurs, souligné que ce séminaire organisé par l’UGTT en collaboration avec Business Med, est l’occasion pour confirmer l’importance du dialogue social dans la région méditerranéenne en général et en Tunisie en particulier, espérant que cette manifestation soit le point de départ pour un diagnostic de forces et faiblesses du dialogue social.
S’inscrivant dans le cadre du projet SOLID de renforcement de dialogue social dans la région sud méditerranéenne, ce séminaire ambitionne contribuer à la réalisation de la paix sociale et à la stabilité du pays, préalable nécessaire à la réussite de toute politique.
De son côté, le Directeur régional du Burau International du travail pour le Maghreb, Mohamed Ali Dayahi a indiqué que l’augmentation du volume des investissements, l’amélioration de la production, la promotion de l’emploi, la réduction des inégalités et l’amélioration des conditions de vie et de travail ne trouveront de solutions viables qu’au moyen d’un dialogue social porteur et promoteur.
Selon la coordinatrice du projet SOLID, Asma Kitouni, le programme du renforcement du dialogue social dans la région sud-méditerranéenne est un programme pionnier dont la mise en œuvre a démarré en Janvier 2015 pour se poursuivre jusqu’à 2018.
Ce projet, a-t-elle dit, vise essentiellement à créer un environnement favorable à un dialogue social entre partenaires sociaux et les composantes de la société civile, indiquant que le public cible est composé essentiellement d’associations de chefs d’entreprises, de membres de syndicats et d’organisations de la société civile.
Le programme de renforcement du dialogue social dans la région sud-méditerranéenne rassemble des représentants internationaux et régionaux et des partenaires de l’Union européenne.