Le président de l’Instance Supérieure Indépendante pour les élections (ISIE), Chafik Sarsar, a qualifié de “normal” le déroulement de l’opération électorale après une heure et demie de l’ouverture des bureaux de vote (09h00).
Toutefois, le président de l’ISIE s’est dit “un peu inquiet” de la “faible affluence” enregistrée jusqu’à presque 11h00, formulant l’espoir de voir les électeurs affluer aux urnes durant les prochaines heures.
Dans une déclaration aux journalistes, à l’occasion de sa visite effectuée, dimanche, au centre de vote à l’école primaire Rue de Marseille (Tunis), Sarsar a indiqué que tous les centres de vote ont ouvert dans les horaires convenus exceptés 124 bureaux dans les gouvernorats du Kef, Jendouba et Kasserine, qui ont été ouverts à 10h00 “pour des raisons de sécurité”.
En réponse à une question sur la présence des représentants des candidats et de la société civile dans les cours des centres de vote, Sarsar a insisté sur “l’interdiction de leur présence au sein des centres vu le nombre élevé des observateurs (59 000 représentants les deux candidats et 29 000 de la société civile) qui pourrait influencer le bon déroulement de l’opération électorale au sein de ces centres”.
“Les observateurs sont autorisés à enregistrer les dépassements, mais ils sont interdits de rester sur les lieux, soit dans les cours des centres de vote”, a encore indiqué le président de l’ISIE.
Concernant l’opération survenue, dans la nuit de samedi à un centre de vote à Haffouz (Kairouan), Sarsar a minimisé l’impact de cet incident et ne l’a pas qualifié “d’attaque terroriste”.
Il a expliqué que “l’arme utilisé est un fusil de chasse et non pas une arme de guerre”, estimant que l’opération visait juste à “susciter la peur auprès des citoyens pour qu’ils ne se rendent pas aux centres de vote pour accomplir leur devoir électoral”.
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