Le ministère des Affaires religieuses a décidé la réouverture d’un certain nombre de mosquées dont il avait été décidé la fermeture à la suite des mesures prises par la cellule de crise créée récemment au sein de la Présidence du gouvernement.
Les mesures en question s’inscrivaient dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme religieux, compte tenu du fait que ces mosquées avaient été construites sans autorisation et de manière anarchique.
Le ministère a expliqué lundi, dans un communiqué, qu’après vérification de la situation juridique et foncière des bâtiments concernés, il a été décidé de rouvrir un certain nombre d’entre eux redevenus en règle au regard des conditions de création de mosquées.
Il cite notamment, parmi ces derniers, la mosquée Assafa de Raoued (Ariana), la mosquée Al-Imène à Amdoune (Béja), la mosquée Ennour à Mejez El-Bab (Béja), la mosquée de la cité de l’Habitat à Gbollat (Béja) et la mosquée Al-Dhoahriyya à Sejnane (Bizerte).
Il sera également procédé, ajoute le ministère, à la réouverture de la mosquée Ennour à Bouargoub (Nabeul) dès l’installation des préposés qui en auront la charge. Il s’est, en outre, engagé à régulariser la situation des mosquées restantes « afin que ces dernières soient de nouveau habilitées à accueillir convenablement les prieurs et à diffuser un discours religieux modéré et éclairé comme l’y invitent les préceptes de la foi islamique », selon les termes du communiqué.