Le dirigeant au mouvement Ennahdha et ancien ministre, Samir Dilou a précisé que l’appel de son parti à une concertation en vue de parvenir à un consensus sur un seul candidat à la prochaine élection présidentielle émane d’un souci de garantir le plus large compromis possible autour d’une personnalité politique digne de la confiance du peuple et de la satisfaction des partis, une personnalité dépositaire de la transition démocratique et connue pour sa défense des objectifs de la révolution, a-t-il dit.
Dans une déclaration au correspondant de la TAP à Sousse, en marge d’un meeting organisé par le bureau du parti à Sidi Abdelhamid, Dilou a ajouté que le pays aura besoin, lors de la période post-électorale, d’un consensus sur le président de la République afin que ce poste important qui constitue le symbole de l’unité nationale reste à l’écart des tiraillements politiques aigus.
Il a ajouté que le mouvement Ennahdha qui a renoncé volontairement au pouvoir, ne convoite pas le poste du président de la République et ne cherche pas à monopoliser le pouvoir.
Dilou a indiqué que l’initiative d’Ennahdha n’est pas contraire aux principes de la démocratie et ne touche pas l’essence de l’opération électorale, comme le présument certains dirigeants de partis politiques, étant donné que le peuple aura à choisir lors de la prochaine présidentielle entre un président consensuel (si l’initiative de son parti est acceptée) et deux autres candidats d’un parti ou d’un ensemble de parti, a-t-il dit.
Il a, en outre, estimé peu probable que la personnalité de Béji Caid Essebsi fasse l’objet d’un candidat consensuel lors de prochaine échéance électorale.