François Hollande se rend lundi 27 et mardi 28 janvier en Turquie. La première visite officielle d’un président français depuis 1992, intervient alors que le pays se débat dans des scandales polico-financiers à répétition.
Soupçonné de corruption par la justice turque, le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, est sous le feu des critiques pour avoir ordonné le limogeage de centaines de policiers et magistrats qu’il accuse d’être impliqués dans un complot destiné à le faire chuter.
Au cour de cette visite, le président Hollande compte revoir le véto français, relatif à la négociation d’adhésion de la Turquie à l’UE. Les discussions étaient aussi en passe d’aboutir sur un accord de réadmission des migrants entrés illégalement dans l’UE depuis la Turquie, ainsi que sur l’ouverture d’un dialogue pour la libéralisation des visas pour les citoyens turcs voyageant dans l’UE.
“Alors qu’il s’efforce de rétablir les relations bilatérales dans l’espoir d’exploiter le potentiel économique de la Turquie, Hollande devrait faire en sorte que la question du génocide arménien ne prenne pas le pas sur ses tentatives d’améliorer les liens avec la Turquie.
Rappelons qu’à la veille du 100ème anniversaire du génocide de 1915, la Turquie continue officiellement de nier l’existence même de ce génocide qu’elle a commis.
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