Le directeur du département du Moyen-Orient au ministère des affaires étrangères, a affirmé, mercredi, lors d’un entretien avec l’ambassadeur d’Egypte à Tunis, Aymen Machrafa, que la position officielle de la Tunisie à propos des derniers événements survenus en Egypte est « une position souveraine et de principe qui s’appuie sur les principes et les fondements pratiques de la démocratie dans le cadre de la légitimité et du consensus ».
Selon un communiqué rendu public, aujourd’hui mercredi, par le ministère des affaires étrangères, le responsable tunisien a également informé le diplomate égyptien, que la Tunisie estime que le règlement des difficultés et des problèmes liés au processus de transition, nécessite la consécration des principes du dialogue, de la concertation et du consensus dans le cadre de la légitimité et refuse l’ingérence de l’institution militaire dans les affaires politiques.
Des médias avaient publié mardi que le ministère égyptien des affaires étrangères avait exprimé “l’étonnement de l’Egypte à propos des déclarations faites par des responsables tunisiens sur la situation en Egypte”.
Ils ont rapporté que le vice ministre égyptien des affaires étrangères chargé des affaires arabes, Nasser Kamel avait reçu mardi l’ambassadeur de la Tunisie au Caire, lui affirmant que les déclarations de la Tunisie n’étaient pas en harmonie avec les relations positives entre les peuples égyptien et tunisien.
Selon ces médias, Nasser Kamel avait indiqué, que les récents événements survenus en Egypte constituent la deuxième phase de la révolution de janvier 2011, afin de “renouer avec le processus démocratique en Egypte” qui, a- t-il dit, avait dévié de ses principes, durant l’année précédente.