Le mouvement Nida Tounes a estimé que « le gel des activités de l’ISIE (Instance supérieure indépendante des élections), de même que la refonte de ses structures, le refus de tout dialogue avec elle et le rejet de son expérience, comptent parmi les facteurs qui ont alourdi le fardeau de l’Etat, fait perdre un temps précieux et prolongé la phase de transition ».
Dans une déclaration rendue publique lundi, Nida Tounes a dit redouter que « la campagne » menée contre l’ISIE et son président, Kamel Jendoubi, relève de la vindicte et préfigure le dépouillement de la nouvelle ISIE des moyens financiers et humains nécessaires devant garantir son indépendance et, par conséquent, permettre l’organisation d’élections libres, pluralistes et transparentes ».
Le parti rappelle « le rôle historique joué par l’instance lors des premières élections démocratiques et transparentes dont les résultats avaient été admis par tous les acteurs et salués par tous les observateurs internationaux », notant que l’ISIE a « vécu une expérience sans précédent dans des circonstances exceptionnelles et sous des pressions multiples ».