Contestations et refus des nominations opérées par le gouvernement Jebali, samedi 7 décembre, dans des organes publics d’information. Il est à craindre, sur ce chapitre, que le gouvernement Jebali ait ouvert la boîte de pandore. Car, en acceptant de revoir sa copie, il donne des arguments à tous ceux qui, pour une raison ou une autre, pourraient ne pas accepter à l’avenir une nomination dans un service public de quelque nature qu’il soit.
Les nominations décidées, samedi 7 décembre 2011, dans des organes publics d’information, en l’occurrence à l’ETT (Etablissement de la Télévision Tunisienne), à l’Agence Tunis Afrique Presse (TAP) et à la SNIPE (Société Nationale d’Impression de Presse et d’Edition), qui édite les quotidiens «La Presse de Tunisie» et «Essahafa», constituent-elles le premier baptême de feu du gouvernement de Hamadi Jebali?
Quoiqu’il en soit, il s’agit là d’un épisode qui ne manquera pas de faire couler –encore- beaucoup d’encre. Tant il s’agit du premier sérieux «couac» dans les relations entre la société civile et le gouvernement constitué entre Ennahdah, le CPR (Congrès Pour la République) et Ettakatol.
Mohamed Farouk
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