Les jihadistes de Hayat Tahrir al-Sham (HTS) et des factions rebelles alliées ont lancé une offensive majeure sur Alep, marquant un tournant significatif dans le conflit syrien. En seulement quelques jours, ils ont pris le contrôle de la majeure partie de la ville, y compris des bâtiments gouvernementaux et des prisons, infligeant un revers important au régime de Bachar al-Assad. Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), ces avancées ont été réalisées sans grande résistance, les forces du régime s’étant repliées face à l’attaque. Cette escalade intervient dans un contexte de tensions accrues, avec des raids aériens russes, les premiers sur Alep depuis 2016, et une frappe israélienne ciblant des positions du Hezbollah à la frontière syrio-libanaise. Les affrontements, qui ont causé des centaines de morts, rappellent la complexité de ce conflit, où de multiples acteurs régionaux et internationaux poursuivent des agendas divergents dans une guerre qui dure depuis 2011.