La 31ème édition des Journées Cinématographiques de Carthage (JCC) aura lieu du 7 au 14 novembre 2020, a annoncé le site du festival.
Les candidatures pour les compétitions, officielle et parallèle, du festival sont ouvertes pour les professionnels du film du monde entier, à l’adresse suivante : https://www.jcctunisie.org/
La réception des demandes de participation à la compétition officielle se poursuivra jusqu’au 15 août prochain. Les diverses sections de cette compétition sont exclusivement dédiées aux longs et courts métrages issus de la région africaine et arabe.
Il est possible de présenter des films de fiction, documentaires et d’animation. Le règlement du festival stipule que chaque pays, arabe ou africain, peut participer avec 4 films (2 courts et 2 longs) au maximum, excepté la Tunisie, le pays organisateur, qui peut présenter jusqu’à 6 films.
Selon le règlement, “tout film sélectionné et inscrit au programme des JCC, ne peut être retiré par le réalisateur ou le producteur (avant ou après sa projection)”.
Pour les ateliers Chabaka et Takmil, les demandes seront acceptées jusqu’au 20 du même mois. Chabaka est un atelier de coproduction afro-arabe qui favorise aussi la coproduction et le réseautage avec d’autres pays du monde. Takmil cible les projets d’auteurs africains et arabes en phase de finition, sachant qu’il concerne exclusivement la première et la deuxième œuvre.
Idem pour les professionnels du film de la section parallèle, consacrée au cinéma du monde, les hommages et les séances spéciales, qui peuvent également postuler jusqu’au 20 août.
Aux commandes de cette édition, les réalisateurs Ridha Behi en tant que directeur général et Ibrahim Letaief qui assurera la direction artistique. Ce dernier avait auparavant dirigé les JCC (2016).
Ridha Behi succède à Nejib Ayed qui avait dirigé les JCC durant deux éditions consécutives (2017 et 2018) avant sa mort le 16 août 2019 en plein préparatifs de l’édition précédente.
Dans l’éditorial sur le site des Journées, Ridha Behi annonce une nouvelle session qui “a une dimension engagée et militante dans la sauvegarde de l’environnement”, disant que les grandes lignes seront dévoilées ” très prochainement “.
Behi admet une responsabilité de taille à devoir assumer avec pour première mission “la préservation des acquis des JCC et son indéfectible attachement à la vocation africaine et arabe”.
A ce sujet, il rappelle l’œuvre de ” ses prédécesseurs et leur apport considérable” dans le paysage cinématographique tunisien. “Des pionniers tels que Tahar Chériaa et Ahmed Bahaeddine Attia ou encore le regretté Nejib Ayed”, lit-on encore.
La vocation fondatrice de ce festival est de “présenter des films au grand public et d’organiser des rencontres entre public, auteurs, réalisateurs, producteurs, distributeurs, techniciens, interprètes et tous les intervenants dans le domaine cinématographique.
L’objectif principal de ces journées est la mise en valeur et la promotion des cinématographies africaines et arabes”, selon l’article 1 du règlement général du festival.
Les Journées sont placées sous l’égide du ministère des Affaires culturelles avec un comité directeur désigné par le ministre de tutelle.
Quatre comités forment ce festival, à savoir un comité directeur, un comité exécutif, un comité consultatif et un comité de soutien qui implique plusieurs autres ministères et institutions partenaires.
Selon le règlement du festival, le comité directeur est composé de cinq membres, soit le Directeur général, le directeur artistique, le secrétaire général et le coordinateur général des JCC en plus du directeur général du Centre du Cinéma et de l’image (CNCI) et le directeur des arts scéniques et audiovisuels au ministère des Affaires Culturelles.
Les JCC sont une manifestation cinématographique annuelle d’envergure régionale. Depuis sa création en 1966, le festival oeuvre à offrir une visibilité pour les films africains et arabes, avec une ouverture récente sur les cinémas du monde.